vendredi 13 avril 2018

Le Procès de Rogue - CHAPITRE IV : LES MAUVAIS CHOIX DE SEVERUS ROGUE & LES CIRCONSTANCES QUI NE L’ONT PAS VRAIMENT AIDÉ

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Le Procès de Rogue

Je crois qu’en matière de défense de Severus Rogue, s’appuyer sur son enfance compliquée et sur les mauvais choix qu’il a faits pendant son adolescence et la début de sa vie d’adulte est une chose assez courante. Entre nous, je pense que c’est la méthode la moins pertinente et la moins intéressante. En premier lieu, parce que la majorité des personnages de Harry Potter semble avoir eu une enfance/une vie pourrie (donc ça n'excuse pas grand chose) mais surtout parce que c’est grandement réduire la complexité et la richesse du personnage de Rogue. Mais, comme il est aussi difficile de comprendre certains aspects dudit personnage sans se pencher sur les premières parties de sa vie, on va s’y arrêter un instant.

MAUVAIS CARACTÈRE = MAUVAISE PERSONNE ?
Tout ce paragraphe va surtout reposer sur une question de point de vue et je conviens tout à fait que ce sera sans doute pas le plus convainquant. Mais si je peux en amener quelques uns à considérer une autre façon de voir les choses, je n’aurais pas perdu mon temps.
Dans le cas de Severus Rogue, j’ai l’impression qu’on confond souvent mauvais caractère et mauvaise personne. Dans le premier cas, cela veut dire qu’au pire, la personne n’est pas très agréable à fréquenter. Dans le second cas, cela traduit un mauvais fond et de mauvaises intentions. Et je ne crois pas qu’avoir mauvais caractère fait de vous une mauvaise personne. De même qu’une mauvaise personne n’a pas nécessairement mauvais caractère (coucou Tom Jedusor).
Dans le cas de Rogue, tu l’auras compris, ma croyance va au fait qu’il a un caractère vraiment difficile - pour ne pas dire carrément exécrable - et que le temps et les épreuves qu’il a traversées ne l’ont pas vraiment aider à s’adoucir. C’est un homme sévère, austère, exigeant, sarcastique et ironique et bien sûr amer, spécialement vis-à-vis de Harry (sur lequel je suis déjà longuement revenue) et étonnamment de Neville Londubat (à qui un chapitre entier est consacré un peu plus tard). C’est ce qu’il est. On pourrait l’opposer à ce qu’il fait, mais, dans le cas particulier de Rogue, il faut autant l’opposer à ce qu’il fait que l'associer à ce qu’il dit. Si on s’en tient à ce qu’il dit, il est très facile de le condamner, même si, là encore, je trouve qu’il y a matière à nuancer parmi toutes les réflexions qu’il a adressé à ses élèves au cours de sa carrière. Il faudra se reporter à un chapitre suivant, concernant ses qualités (et défauts) d’enseignant.
Je ne nie pas que certaines de ses remarques soient expressément condamnables, comme lorsque le sortilège de Malefoy ricoche sur les dents de Hermione.

« [Ron] força Hermione à montrer ses dents à Rogue - elle faisait de son mieux pour les cacher avec ses mains, mais sans grand succès, car elles atteignaient à présent le col de sa robe.
(...)
-Je ne vois pas grande différence, dit Rogue en jetant un regard glacial à Hermione.
Les larmes aux yeux, elle laissa échapper un gémissement puis tourna les talons et courut à toutes jamabes dans le couloir, disparaissant au loin. » - Harry Potter et la Coupe de Feu (Chapitre 18, « L'Examen des Baguettes ».)

Oui, oui, c’est cruel. Bodyshaming sur une gamine de 14 ans, il y a des actes plus glorieux. Justement, et c’est important, il y a des actes plus glorieux. À travers quel prisme doit-on considérer les 38 années de la vie d’un homme ? Doit-on condamner celui qui n’a pas été parfait chaque jour, à chaque minute et donc condamner l’intégralité de l’humanité ou ne peut-on pas considérer que la somme des actes peut s’additionner au cours d’une vie, et, in fine, s’équilibrer dans un sens ou dans l'autre ? Personnellement, je préfère avoir parmi mes amis quelqu’un qui n’a pas de mal à se payer ma tête mais n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour sauver la mienne, plutôt que quelqu’un qui est très enthousiaste à m’inonder d’un alignement de gentilles banalités mais qui se défile quand cela devient compliqué. Mais après tout, chacun voit midi à sa porte en matière de relations humaines. 
C’est en général à ce moment-là que les gens gentils, avenants, qui aiment être entourés et sont toujours prompts à se faire des amis s’exclament « mais il pourrait être courageux, se sacrifier ET courir avec les licornes parmi les arcs-en-ciel en mangeant des cupcakes à paillettes être gentil. Alors déjà, peut-être qu’il ne faudrait pas exagérer. Si l'on se sent légitime d'exiger davantage d’un homme qui risque déjà tout, la plus mauvaise personne n’est peut-être pas celle qu’on pense. Mais surtout, être gentil, avenant, tourné vers les autres et rapide à se faire des amis, ce ne sont pas des caractéristiques universelles. Tout le monde n’est pas naturellement gentil, désintéressé et universellement empathique. J’aurais même plutôt tendance à croire que les êtres humains sont bien peu nombreux dans ce cas-là, mais c’est un autre débat. On peut prétendre l’être, parce qu’on n’a pas envie d’être seul, parce qu’on a envie de renvoyer une meilleure image de soi-même ou tout simplement parce que parfois, ça facilite la vie, mais je ne suis pas sûre que de telles motivations puissent faire entrer quiconque dans la catégorie des « bonnes » personnes. Dans celles des hypocrites par contre, sans soucis. Dans le cas de Rogue, je crois qu’il n’a essayé qu’une fois - avec Lily - et que, vu comment cette relation s’est terminée, il n’a ensuite eu ni l’envie, ni les capacités de renouveler l’expérience. Il a simplement choisi de ne pas maquiller celui qu’il est, ce qui lui aurait sans doute éviter une crise de la quarantaine à base de « dorénavant je me fiche de l’avis des gens et je fais ce que je veux », qu’il n'a de toute manière pas eu le temps de faire.

Je t’avais prévenu(e) que ce paragraphe était une question de point de vue ;-). Rassure-toi, on revient à des arguments plus objectifs pas plus tard que maintenant !

L’AMOUR DE LA MAGIE
Comme je le disais dans un chapitre précédent, Harry, Rogue et Voldemort/Dumbledore ont souvent été liés par des théories, notamment concernant la symbolique du conte des Trois Frères. L’autre caractéristique (ou la caractéristique complémentaire ?) qu’ils partagent, c’est leur amour de la magie. Pour Harry, cela été le moyen de trouver une famille, d’entrer dans un monde dans lequel il a sa place - et une place de choix. Voldemort et Dumbledore ont vu dans la magie la confirmation qu’ils étaient exceptionnels. Pour Rogue, c’était un moyen de le devenir. Rogue, qui a grandi avec un père qui « n’aimait pas grand chose » et une mère qui n’avait pas l’air de valoir beaucoup mieux, s’est senti pour la première fois exceptionnel et important grâce à la magie - et aux connaissances qu’il avait à propos de celle-ci.

« Il paraissait étrangement impressionnant, étalé devant elle, débordant de confiance en son destin.
(...)
-En tout cas, on y va ! s'exclama Rogue, incapable de dissimuler le ton euphorique de sa voix. Ça y est ! Nous sommes en route pour Poudlard ! » - Harry Potter et les Reliques de la Mort (Chapitre 33, « Le Récit du Prince »).

Je ne serais pas étonnée qu’avant son entrée à Poudlard, il se soit imaginé que les autres élèves fonctionneraient comme Lily : plus il aurait de connaissances sur la magie et plus il serait doué, plus on allait l’apprécier et l’entourer. Il est encore bien trop jeune pour savoir qu’il se trompe et que, tout intéressant et puissant qu’il soit, il serait toujours un garçon bizarre, peu avenant et sarcastique qui attire bien moins la sympathie que les champions de Quidditch. On peut croire qu’il a rejoint les Mangemorts parce qu’il avait envie de zigouiller des Moldus et de torturer quelques Né(e)-Moldus (pour un Sang-Mêlé amoureux d’une Née-Moldue, c’est plutôt bancal). Ou on peut croire qu'il a rejoint le seul groupe qui l'acceptait tel qu'il était - étrange et fasciné par la magie. On lui reproche par ailleurs souvent son attrait pour la magie noire mais, à mes yeux, séparer 'magie noire' et 'magie blanche' est une manière bien naïve et simpliste de voir les choses et je pense que Rogue serait assez en accord avec cet avis. Parce qu'il est absurde de tirer des frontières définies et imperméables entre les deux, à de très rares exceptions près. Ce qui est très bien expliqué dans le différend qui oppose Lupin et Harry au tout début des Reliques de la Mort et qui prouve que la seule chose qui différencie d’un Avada Kedavra d’un Stupéfix, ce sont les circonstances et les intentions du sorcier qui les lancent - et non pas la nature du sortilège. 

« - Harry, le temps du sortilège de Désarmement est révolu ! Ces gens essayent de te capturer pour te tuer ! Tu peux au moins les stupéfixer si tu ne veux pas les tuer !

- Nous étions à des centaines de mètres d’altitude ! Stan n’est plus lui-même, si je l’avais stupéfixé, il serait tombé et serait mort aussi sûrement que si j’avais employé Avada Kedavra ! (…) Je n’ai pas l’intention de faire exploser les gens qui se trouvent sur mon chemin, simplement parce qu’ils sont là, dit-il. Ça, c’est le travail de Voldemort. » - Harry Potter et Les Reliques de la Mort (Chapitre 5, « Le Guerrier tombé au combat »).

À l’évidence, Remus Lupin, dont personne n’a jamais questionné la bonté, n’aurait pas beaucoup hésité avant de causer la mort d’une innocente victime d’un Imperium. Mais, bizarrement, personne ne questionne la moralité de Remus Lupin.

Ma conviction est que Rogue a toujours été plus intéressé par l’étude et la maîtrise de sortilèges et de maléfices complexes que par leur mise en pratique. C’est sans doute curieux pour un Mangemort, mais a-t-on la preuve que Rogue ne s’en soit jamais pris à qui que ce soit ? En tant qu’espion, j'ai déjà déterminé qu’il n’avait sans doute jamais directement tué quelqu’un mais il y a-t-il traces quelque part de quelqu’un qu’il aurait attaqué, blessé ou quoi que ce soit d’autre - en dehors de l'oreille de George, sacrifiée pour sauver la vie de Lupin ? Les différentes mentions des Mangemorts ont tendance à être accompagnées de la liste des crimes et cruautés qu’ils ont commises, soit parce que les faits sont connus et relayées par la presse, soit parce que des proches des victimes (ou des victimes elles-mêmes) sont là pour témoigner. L’exemple le plus connu étant bien sûr le cas des Lestrange et des Londubat, mais on peut citer Dolohov et les frères Gideon, Lucius Malefoy et la famille Roberts au cours de la Coupe du Monde de Quidditch ou même Karkaroff et ses faits de torture sur des Moldus. Mais, à aucun moment, il n’est imputé à Rogue d’autres accusations que ses faits d’espionnage. Dans les résultats, délivrer des informations menant à l’assassinat ou la torture de personnes innocentes ne fait guère de différence avec le fait de les assassiner directement mais cela renseigne tout de même sur la nature profonde de Rogue. Contrairement aux autres Mangemorts, il n’a jamais exercé de « magie noire » ou au moins, de violences envers autrui, avec enthousiasme et s’est toujours abstenu quand cette option se présentait à lui - même si elle ne rendait pas service à sa couverture.
De fait, il me semble plus légitime de croire qu’il a rejoint le camp de ceux qui ne souciaient pas de ses lacunes en qualités humaines et ne valorisaient que le savoir, la maîtrise de la magie et la puissance - des qualités qu’il possédait au-delà de la moyenne. Ou alors, on peut simplement croire qu’il a surtout fui le camp qui allait se regrouper autour de la génération de James Potter et que, n’étant pas masochiste, il n’avait pas franchement envie de faire perdurer son calvaire scolaire. Peut-être aurait-il dû n’appartenir ni à l’un ni à l’autre. Mais une nouvelle fois, il se serait retrouvé seul et isolé, exclu des groupes qui comptaient et privé des ressources qui pourraient faire de lui un sorcier puissant.

Fan art Rogue Snape
© Art by ???
« PAS À SERPENTARD. TOUT SAUF SERPENTARD. »
Cette célèbre réplique de Harry aurait-elle dû être également prononcée par le jeune Severus lors de sa propre cérémonie de répartition ? Pas dans le sens où il en ait eu envie puisqu’il est indéniable que Rogue possède un bon nombre de qualités valorisées par la maison Serpentard. Il est fier, ambitieux, rusé et aspire à une certaine forme de grandeur. Mais, il aurait peut-être souhaiter être envoyé dans une autre maison (à titre personnel et totalement objectif, je propose la maison Serdaigle !) parce que ça lui aurait bien rendu service. Le détail du fonctionnement du Choixpeau est une discussion potterheadienne qu’il est important de mentionner ici. Toute la subtilité réside dans le fait de savoir si un élève, à son arrivée à Poudlard, doit être réparti à propos de ce qu’il est à cet instant précis, de ce qu’il a le potentiel de devenir ou de ce qu’il aspire à devenir. Dans certains cas, la maison correspondante reste la même, dans d’autres, comme c’est le cas pour Rogue, elle peut donner des résultats très différents. Au moment de sa répartition, il était indéniablement un Serpentard aspirant à devenir un Serpentard. On peut cependant arguer qu’il possède sans doute déjà l’intelligence requise chez les Serdaigle et son avenir a montré qu’il était capable de courage et de bravoure - certainement beaucoup plus que ne l’ont jamais montré certains Gryffondor - et qu’il possédait aussi une forme de loyauté extrême. Aurait-il montré, valorisé et développé ces qualités plus tôt s’il avait fait sa scolarité dans une autre maison que celle de Serpentard ? Ou si la répartition s’effectuait à un âge plus avancé, permettant aux enfants de progresser sans être catalogués ? Basée sur des suppositions, cette hypothèse ne peut être vérifiée mais elle semble au moins avoir traversée l’esprit de Dumbledore, ce qui n’est pas rien.

« -En effet, approuva Dumbledore. Vous êtes plus courageux, et de très loin, qu’Igor Karkaroff. Vous savez, parfois, je pense que nous répartissons un peu trop tôt…
Il s’en alla, laissant Rogue désemparé… » - Harry Potter et les Reliques de la Mort (Chapitre 33, « Le récit du Prince »).

Au-delà des qualités qu’il aurait ou n’aurait pas développées, être réparti dans une autre maison aurait eu un impact sur un aspect considérable de la vie d’un adolescent : ses fréquentations. Albus Dumbledore a beau prôner les rapprochements et les amitiés entre maisons, surtout pendant les périodes les plus sombres, rien n’est organisé à Poudlard pour favoriser ces dits rapprochements : les maisons s’affrontent au minimum sur deux compétitions : la course aux points et le Quidditch. J’imagine qu’en plus, les autres clubs dont il est épisodiquement question ont aussi leurs propres compétitions qui doivent opposer les maisons. Les activités favorisant le partage entre maisons ne se bousculent en revanche pas au portillon. On pourrait imaginer que les élèves aient davantage envie de se mélanger pendant les repas puisqu’à l’évidence aucune règle n’interdit qu’un élève ne mange pas à la table de sa maison ou, par exemple, que des entrainements de Quidditch communs et des matchs amicaux puissent être organisés - mais ce n'est pas le cas. Et a-t-on jamais vu un élève entrer légalement dans une salle commune (lieu où ils passent tous la majorité de leur temps libre) qui ne soit pas la sienne ? Mais non, le seul moment partagé par des élèves de différentes maisons, ce sont les cours - moment où ils sont toujours en compétition, puisque de bons résultats rapportent des points. Tout cela pour démontrer que les amitiés inter-maisons semblent être plus l’exception que la règle et que, même dans ce cas, la quantité et la qualité du temps passé ensemble restent plutôt limités.
Ce qui nous ramène à Rogue et à ses fréquentations lors de ses années à Poudlard. Je reviendrai sur le cas particulier de Lily dans un chapitre qui lui sera consacré. Nous sommes bien d’accord qu’être à Serpentard n’est pas synonyme de malfaisance - c’est après tout ce qu’on essaye de démontrer ici même depuis un bon moment déjà. Il n’empêche qu’on y trouve tout de même la plus grande concentration de sorciers et sorcières qui ont mal tourné. Ce qui, au risque de se répéter, ne veut pas dire que c’est une mauvaise maison, simplement qu’y appartenir donne plus de (mal)chance de subir de mauvaises influences et tout spécialement au moment même de la scolarité de Rogue. Voldemort étant au sommet de sa puissance à cette époque, on imagine sans mal qu’il suivait très attentivement la scolarité des étudiants de Poudlard - et de Serpentard de surcroit. Nous avons déjà compris qu’en arrivant à Poudlard, Rogue cherchait autant à être reconnu et admiré qu’à appartenir à quelque chose. Or, et avec la naïveté dont peut faire preuve un enfant ou un adolescent, il s’est greffé (parce qu’il serait sans doute inexact d’affirmer avec certitude que Rogue se soit lié d’une réelle amitié profonde et sincère avec quelqu’un au cours de sa scolarité) au groupe qui se présentait à lui comme le plus pratique parce qu’ils possédaient déjà un point commun - celui d’être des Serpentard - et parce qu’ils étaient ceux avec qui il allait de toute façon passer le plus de temps.

Fan art Rogue Snape
© Art by Monday-----AR

CONCLUSION
Même s’il est évident qu’une certaine force de caractère aurait permis à Rogue de se tenir éloigné des chemins les plus sombres - soit en assumant la forme de rejet dont il aurait été victime en rejoignant l’Ordre du Phénix, et en acceptant de s'infliger l'épreuve d'être le témoin impuissant de la relation amoureuse partagée par Lily et James Potter, soit en ne rejoignant aucun camp et en se résignant à une forme définitive de solitude - la seule chose dont il me paraît légitime de l’accuser, c’est d’une certaine faiblesse au moment de l’adolescence. Il faut ajouter, en guise de conclusion à cette conclusion, que ceux qui comparent James et Severus dans leurs erreurs d’adolescents et de jeunes adultes ne semblent pas réaliser que passer du rôle de « petit con harceleur et persécuteur » que James tenait brillamment à « mec cool au service du bien » présente beaucoup plus de facilités et moins de risques que de tourner le dos à Voldemort une fois qu’on est devenu un de ses partisans (et qu’on a réalisé que c’était une erreur).



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Si tu as des commentaires, des réactions ou des questions à partager, n'hésite surtout pas, je serais ravie de poursuivre le débat !


Les chapitres précédents et suivants sont répertoriés dans l'article d'Introduction & Sommaire au fur et à mesure de leur publication.

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Lily

2 commentaires:

  1. Pour devenir mangemort, il faut forcément tuer des innocents. C'est un passage obligé.

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    Réponses
    1. Salut :)
      Je ne pense pas que ce soit un passage obligé, car Drago n'a tué personne et il a été fait Mangemort.

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