dimanche 3 septembre 2017

Update lecture : Max, Liesel & Dor à l'appel !


Il me semble cohérent, après mes mois d'absence et compte tenu de la pile de livres lus qui s'est accumulée ces derniers temps sur le coin de mon bureau, de revenir avec un petit update lecture. Histoire, au moins, de vérifier ce que j'en ai retenu.



Max - Sarah Cohen-Scali 

Quatrième de couv' :  « 19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Führer. »
Max est le prototype parfait du programme « Lebensborn ». Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde des purs représentant de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Europe.


Si je me suis penchée sur le cas de Max, c'est parce que je trouvais l'idée de base intéressante. Raconter l'histoire et suivre le destin de ce gamin né sans amour et dont toute la vie a déjà été programmée me semblait prometteur. Ça avait un petit côté Voldemort assez attrayant. Le problème est que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et ce, majoritairement à cause du parti pris pour l'aborder. Le personnage principal est le narrateur et raconte son histoire en s'adressant au lecteur. Sauf qu'il commence avant sa naissance, parle au présent et utilise un vocabulaire d'adulte. Ce qui fait qu'on se retrouve avec un foetus qui nous parle de pureté de race, de guerre et de déportation. Alors je comprends bien le projet (personnifier l'idéologie, montrer qu'elle était inculquée aux individus dès la naissance (voire la conception),...), mais comme la narration manque de réalisme, je trouve que la première partie de l'histoire manque de crédibilité. De fait, et malgré le fait que je plaçais beaucoup d'espoirs littéraires dans le personnage de Max/Konrad, je n'ai pas réussi à lier quelque chose avec ce lui.
MAIS ! Tout n'est pas perdu. Le véritable intérêt de cet histoire pour moi, c'était Lucjan/Lukas. Un jeune ado qui arrive, il me semble, un peu avant la moitié du livre et qui va construire un lien particulier avec Max/Konrad. Le personnage de Lucjan/Lukas est beau, et la relation qu'il noue avec Max/Konrad l'est sans doute encore plus. La deuxième moitié du bouquin vaut donc le coup. Et si j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire, j'ai en revanche été beaucoup touchée par sa fin.
Donc si la thématique te branche, j'ai plutôt envie de dire pourquoi pas ?



La Voleuse de livres - Markus Zusak 

Quatrième de couv' : Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rares encore ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...


Cela faisait une éternité que j'entendais parler de ce bouquin. Pour une mystérieuse raison, j'avais associé son histoire à celle du conte d'Andersen, La petite fille aux allumettes - alors qu'il n'y a pas grand rapport entre les deux (du moins, d'après ce que je me souviens de l'histoire d'Andersen). Toujours est-il que j'en avais de grandes attentes parce que tout le monde en disait beaucoup de bien. Après lecture, je reconnais bien volontiers que c'est une belle histoire... dans laquelle je ne suis pas vraiment rentrée. Le choix du narrateur était original, des personnages comme Max ou Rudy ou même Hans m'ont plutôt plu mais... je ne sais pas. Je n'ai pas réussi à m'intéresser ou à m'impliquer dans l'histoire et j'ai mis beaucoup de temps à terminer La Voleuse de Livres. D'accord il fait plus de 600 pages mais tout de même. Peut-être que c'est à cause de Liesel avec laquelle je n'ai vraiment pas accroché du tout ou que j'ai simplement lu ce livre au mauvais moment mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Pas mauvais, certes, mais pas impérissable.



Le Passeur du Temps - Mitch Albom 

Quatrième de couv' : Un jour, Dor commença à compter. Les secondes, les minutes, les heures. Il fut le premier à mesurer le temps. Le premier à vouloir l'arrêter aussi... Ce crime lui a valu d'être exilé dans une caverne, condamné à écouter toutes les suppliques de ceux qui vinrent après lui - encore quelques minutes, quelques heures, quelques années... Mais aujourd'hui Dor peut se racheter, en allant à la rencontre d'une jeune femme, prête à mettre fin à ses jours, et d'un riche homme d'affaires malade, désireux, lui, de vivre éternellement. Pour les sauver, pour se sauver, Dor va devoir leur apprendre la vraie valeur du temps.


Le Passeur du Temps est un livre dont j'ai relevé le titre depuis un moment déjà. Principalement, je dois l'avouer, parce que j'aimais beaucoup l'esthétique des horloges présentes sur la couverture. Je l'avais un peu de mis de côté parce que le synopsis ne me tentait finalement pas tant que ça. Et puis, en zonant sur internet, j'ai lu l'avis d'un lecteur qui estimait que Le Passeur de Temps n'était qu'une mauvaise reprise de La Voleuse de Livres. Comme j'avais déjà prévu d'en lire un, je me suis dit que c'était pas une mauvaise idée de faire le second dans la foulée.
D'abord je n'ai pas bien vu le rapport entre les deux bouquins. D'accord le narrateur/fil rouge de l'histoire est une sorte de personnification d'un concept finalement assez abstrait mais en dehors de ça, il n'y avait pas grande pertinence à la comparaison.
Pour le reste, l'histoire est courte et facile à lire. Elle n'est pas mauvaise mais n'apporte pas grand chose non plus. J'ai trouvé le traitement des thématiques assez superficiel. Ce n'est donc à mon sens pas une lecture indispensable.


Et toi, dis-moi si tu as déjà lu ces livres, ce que tu en as pensé ou un peu tout ce qui te passe par la tête et dont tu as envie de me parler ;-).


Lily

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